Pour les besoins d’une étude sur l’impact de la vague du tsunami gigantesque qui a eu lieu en 2011, je me suis rendue à Sendai avec ma prof et les protagnistes de l’études (des étudiants japonais donc). Sendai est la capitale de préfecture de Miyagi, la préfecture la plus touchée par la catastrophe.

Sur les côtes, il n’y a plus rien. Non seulement parce que les vagues de plusieurs mètres de haut n’ont pas épargné grand chose. Mais aussi parce qu’il a fallu raser ce qu’il restait. Détruite pour reconstruire? Peut-être, peut-être pas, je ne sais pas. Je me demande si on peut reconstruire sur les morts et une terre de dangers? C’est le Japon.

Mais ce que je sais, c’est que j’ai vu un automne plus chaleureux que nulle part ailleurs. J’ai vu des paysages époustouflants, une terre généreuse et des gens avec la main sur le coeur. Je suis tombée amoureuse du Miyagi ken. Les gens là-bas ne pleurent pas, personne ne plaint et ne s’apitoie sur le sort qu’ils ont subi, qu’ils subissent encore bien malgré eux.

Alors n’oubliez pas le Tohoku lorsque vous viendrez en visite au Japon ;) Les gens vous attendent les bras ouverts!!