Encore une fois, nous sommes allés à Arashiyama à l’ouest de Kyoto.

Pour Juliette (crédit photo de l’article), pour moi aussi.

L’automne est vraiment la saison que j’ai le plus envie d’expérimenter au Japon. Aux vues de photos que l’on aperçoit dans les gares et qui montrent des érables au feuillage commes des brasiers, l’impatience me gagne quelque peu…

Et Arashiyama est un des endroits les plus connus de Kyoto pour admirer les momiji chatoyants. Est-ce déjà tout rouge? Est-ce encore bien vert? Allez, hop! hop! On y va pour voir un peu où tout cela en est.

Arashiyama, il y a beaucoup, beaucoup de monde le week-end. Mais il faut dire que le coin abrite quelques endroits admirables et ce, malgré la foule.

Et pour la 1ère fois, nous sommes allés au Parc des singes de Iwatayama! Je pensais les singes en totale liberté et donc toujours sauvages. C’est le cas, mais attirés par les offrandes qu’on leur fait volontiers en échange de quelques clichés, ils abondent partout sur le haut de la colline. Mais n’ésprérez pas les caresser ou avoir une quelconque attention de leur part en dehors d’un morceau de banane tendu…

Puis direction le temple Tenryu, patrimoine mondial. Quelques uns des momiji dans l’allée menant au temple sont déjà bien rouge. On est encore loin des promesses des photo de gares mais le plaisir est quand-même là. Après tout, il faut faire momiji gari, une chasse aux momiji. Et s’ils étaient trop nombreux, ça ne serait plus une chasse mais un bain de sang!

La bambouseraie à la sortie du jardin du temple est toujours aussi impressionnante. Le calme qui y règne malgré les nombreux promeneurs est immuable, probablement parce que la hauteur des bambous écrasent nos voix au sens propre comme au figuré…C’est aussi un peu comme un lieu de rituel qui sépare la bruyante, grouillante et passante Arashiyama de Saga, sa voisine beaucoup plus calme, paisible et pausée.

Saga abrite quelques temples, mais pour l’instant, je n’en ai visité qu’un seul et je pense qu’il n’y a pas mieux: un minuscule temple dont le jardin est couvert de mousse. Peu de monde s’y rend, car le temple est loin même s’il apparaît sur les cartes touristiques. J’hésite à donner son nom. C’est une véritable émeraude bien cachée derrière ses palissades. Si vous le trouvez, vous êtes conquis. Tout était encore bien vert, mais parce que le jardin est recouvert d’un toit de momiji, il faut que j’y retourne dans un mois! Lorsque les étoiles rouges tomberont sur le tapis vert, le contraste sera magnifique! On y a aussi retrouver le même chat blanc vu 2 ans auparavant ^_^.