L’été, l’été, l’été, on part en vacances! Sauf lorsqu’on n’a pas de vacances. Alors on part seulement pour le week-end. Oh, pas trop loin. Dans la préfecture de Fukui, en bord de mer du Japon, juste au nord de Kyoto et à 1h30 de train d’Osaka. Mais le dépaysement est garanti! Et d’ailleurs pourquoi le Fukui? Et bien paraît-il qu’il y aurait des plages de sable blanc dans la baie de Wakasa, photo sur les sites des villes à l’appui.

Moui, d’accord allons-y, même si c’est O Bon, le week-end où tout le Japon part en vacance. Réserver un hôtel pas trop cher relève de l’exploit, alors tant pis, on opte pour le ryokan, ces auberges traditionnelles japonaises. A la clé, une chambre japonaise avec tatamis, futons, tokonoma ainsi qu’un dîner et petit déjeuner presque gastrono-gargantuesque. Car le secret des courts séjours ‘à la japonaise’ réussis est là: faire plaisir autant à ses yeux qu’à ses papilles.

Et le Fukui est une région parfaite pour cela car on compte quelques spécialités parmi lesquelles le riz koshihikari, le plus populaire du Japon développé dans le Fukui,  les ama ebi (crevette rose) et poissons frais de la pêche de ce matin qui garnissent les kaisendon dans les nombreux restaurants de poissons, et pour les plus téméraires d’entre vous, les umeboshi, ces prunes salées marinées, et dont l’acidité vient rajouter du piquant à votre repas.

Côté tourisme, le sable blanc s’est bien caché. Nous sommes allés sur les plages de Mitsumatsu: peine perdue. L’eau était bien chaude mais le grain bien gris. Pas grave, quelques méduses vicieuses et poissons peureux ont un peu égayé notre sortie :) Et le lendemain, une ballade à vélo autour des 5 lacs de Mikata nous a fait oublier notre envie de plage paradisiaque.

Au programme de cette virée: course avec les libellules, pause à l’ombre des arbres où chantent les cigales aburazemi, kumazemi et minminzemi (mes préférées), humer les effluves de prunes qui sèchent au soleil, et surtout une pause “plage” dans une anse cachée entre 2 flancs escarpés; ici, le petit village de pécheurs de Shakushi a su nous comblé. Biensûr, il a fallu faire abstraction de la foule de plagistes japonais suréquipés et en train de griller saucisse et coquillages sur leur barbecue…

Beaucoup, beaucoup d’autres choses restent à voir dans cette préfecture du Japon si intime. 2 jours sont bien insuffisants pour profiter pleinement de ce petit trésor de traditions bien préservées (je n’oublie celle du papier japonais Wakasa washi !), comme on aime en visiter le temps d’un week-end. Et comme partout ailleurs, chaque saison apporte un goût différent à notre séjour. Vivement la prochaine fois!!

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